LA CHUTE DE CHEVEUX
Le cycle de croissance des cheveux
Perdre 50 à 100 cheveux par jour est tout à fait normal au vue du cycle de croissance des cheveux.Ce cycle se divise en 3 phases ; croissance du cheveu pendant 5 ans au plus, période de transition de quelques semaines, puis phase de chute, qui dure 3 mois et concerne 14% des cheveux.
On connaît de plus en plus les causes de chutes de cheveux, même si, parfois, les solutions ne donnent pas toujours les résultats escomptés, ou sont assez complexes.
La chute de cheveux saisonnière
En automne, la chute de cheveux serait légèrement plus accentuée que le reste de l’année. Bien que cette chute soit naturelle, il peut être conseillé de faire une cure de compléments diététiques afin d’apporter aux cheveux les principes actifs (vitamines, fer, zinc) dont le bulbe pileux a besoin. Il s’agit soit du trio de vitamines B6-B5-PP, ou de compléments alimentaires(vitamines B, oligo-éléments, sels minéraux, acides aminés) vendus dans le commerce.
L’application de lotions capillaires serait également bénéfique ; si ces produits ne peuvent empêcher la chute des cheveux, ils en favoriseraient la repousse. Les effets apparaîtraient au bout de 3 mois d’application. A noter que certaines de ces solutions tendent à graisser la chevelure. Et que ces lotions présentent le désavantage d'être chères.
Une chute anormale
Si cette chute de cheveux persiste (plus de 6 semaines), ou si on constate une perte de cheveux anormale depuis quelques mois, il convient d’en rechercher la cause. En fonction de certaines caractéristiques de la chute de cheveux (localisation, éventuels signes associés, âge, circonstance de la perte de cheveux...), un diagnostic peut être avancé.
On peut vérifier tout d’abord que l'on ne prend pas de médicament susceptible d’entraîner une perte de cheveux. Une carence alimentaire, (fer, protéine, zinc…), un stress important, un état de fatigue généralisé, un traumatisme émotionnel...
Des maladies peuvent être à l’origine d'une perte de cheveux. Des troubles thyroïdiens, une maladie lupique, une infection mycosique locale... peuvent entraîner une perte de cheveux. Dans tous les cas, il convient de consulter un médecin qui effectuera éventuellement des examens complémentaires.
Et bien sûr, certains traitements lourds comme une chimiothérapie peuvent provoquer assez vite une perte de cheveux. Dans la grande majorité des cas, il repoussent à l'arrêt du traitement, parfois plus drus, bouclés.
Chez la femme
Les causes peuvent être diverses, mais il arrive aussi que l'origine soit comme chez les hommes, liée à un trouble androgénétique. A partir de la ménopause, les follicules pilleux deviennent plus sensibles aux androgènes (hormones sexuelles mâles que les femmes sécrètent aussi en petite quantité). Les œstrogènes (hormones sexuelles femelles) présents en grande quantité chez la femme, jouent un rôle important en contrant les effets des androgènes. Or, à la ménopause, la concentration d'œstrogènes diminue. Les femmes prédisposées à la perte de cheveux risquent d'avoir alors des cheveux plus clairsemés.
A noter aussi qu'après un accouchement, une perte de cheveux est tout à fait normale ; elle est due à la chute brutale des hormones de grossesse.
Une perte de cheveux anormale chez une femme nécessite donc de consulter. Après un examen clinique général, et bien sûr des cheveux, des examens complémentaires peuvent être effectués, en particulier pour connaître l'origine exacte d'un éventuel désordre hormonal. Si l'origine est un trouble androgénétique, un traitement local par minoxydil peut être conseillé. Attention, la femme ne peut pas prendre de finastéride. D'autres fois, un traitement hormonal de substitution peut permettre de pallier à la chute des cheveux.
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